Partageant plusieurs constats de l’enquête réalisée par l’Association des Maires de France sur les relations des collectivités locales avec la DGFiP depuis la mise en place du NRP, Solidaires Finances Publiques lui propose d’échanger afin de conforter nos revendications en la matière, pour avancer sur l’amélioration de la qualité du SPL pour les collectivités et des conditions de travail des agentes et des agents en charge de la mission.
Aujourd’hui l’intelligence artificielle (IA) est partout, et la DGFiP ne fait pas exception. Dans notre administration elle impacte l’exercice des missions et des conditions de travail des agents et des agentes avec des conséquences sur le service rendu aux usagers et usagères.
Pour mieux mesurer et comprendre l’influence de ces technologies sur nos missions, notre organisation syndicale a envoyé un questionnaire au plus de 90 000 agent·es de la DGFiP. En effet qui de mieux concernés que les personnels qui utilisent au quotidien ces IA ?
Depuis le 24 septembre, l’application AMD connaît de sévères turbulences. Situation pudiquement appelée « anomalie informatique », imposant une utilisation en mode consultation uniquement.
Pour la Cour Des Comptes, l’adjoint (condamné à 2 500 € d’amende), fondé de pouvoir et chargé des dépenses d’investissement, assimilé à un comptable, n’était pas n’importe quel agent de la paierie.
Selon les juges, il a commis une succession de négligences (malgré plusieurs alertes) constitutives d’une faute grave, pour un préjudice financier jugé significatif en valeur (791 000 €).
Mais, surtout, il était déjà mis en cause avant la réforme, par la CDBF2, pour ces mêmes faits et encourait une amende bien supérieure, pouvant atteindre le montant de sa rémunération annuelle. L’application de la RGP lui était donc favorable.
Il est donc prématuré de considérer que, sur cette seule base, n’importe quel agent pourrait, dans sa gestion courante, être mis en cause.